vegerarisme, vegatalisme et veganisme
© Photo: Massacre Animal

Santé

Véganisme - Végétalisme - Végétarisme

Argumentaire et FAQ sur le véganisme

Voici plusieurs mythes, arguments et questions que les véganes entendent régulièrement concernant l'exploitation animale, soit par ignorance ou pour justifier la consommation animale et ainsi se donner bonne conscience.

Général

 

La viande est essentielle pour la santé

 

On est plutôt en meilleure santé en ne mangeant pas de viande ! Une alimentation végane comble tous nos besoins en vitamines, en minéraux et en protéines. Les populations à fort pourcentage de centenaires sont végétariennes. Les véganes ont des incidences plus basses d'obésité, de maladies coronariennes, d'hypertension, d'ostéoporose, de diabète ...

 

La viande doit être «remplacée» par des substituts

 

La viande n’a pas besoin d’être «remplacée », mais seulement «éliminée ». Une alimentation à base de fruits, de légumes, de céréales et de noix se suffit à elle-même.

 

Les véganes doivent faire attention aux carences nutritionnelles

 

Le véganisme n’est ni compliqué, ni dangereux. Il est absolument facile d’avoir une alimentation sans viande et équilibrée. Pas besoin d’un diplôme universitaire en nutrition ! C’est l’alimentation à base de viande qui comporte de graves risques nutritionnels avec ses doses excessives de gras, de cholestérol, de résidus de pesticides, d’hormones, d’antibiotiques, de contamination par des bactéries et des virus. Les populations qui mangent beaucoup de viande et de produits laitiers - le Canada, les États-Unis, l’Argentine, la Nouvelle-Zélande - ont un taux élevé de cancers, de maladies cardio-vasculaires, d’anémie, de diabète, d’obésité, d’arthrite et d’ostéoporose.

 

Le véganisme peut provoquer une carence en protéines

 

Parfois, on peut croire que dans notre civilisation nord-américaine, il existe des sectes "d'adorateurs de la protéine", dont les gourous sont les producteurs de viande, d'oeufs et de produits laitiers. Leur propagande a convaincu certains membres de l'élite, qui dicte les lois nutritionnelles, que les protéines animales étaient vitales, complètes, meilleures et plus assimilables que les protéines végétales.

 

Heureusement, ce mythe tend peu à peu à s'estomper pour laisser place à une vérité que les végétaliens savent depuis fort longtemps : une alimentation sans viande, sans produits laitiers et sans oeufs, à base de protéines végétales est un gage de santé. La plupart des études scientifiques sur les protéines furent effectuées sur des animaux de laboratoire, en particulier sur des rats. Pratique douteuse, quand on sait que les rats ont des besoins en protéines radicalement différents de ceux des humains. Cela n'a pas empêché les chercheurs de tirer des hypothèses de travail et des conclusions complètement erronées sur les acides aminés et sur la complémentarité des protéines animales avec les protéines végétales.

 

De récentes études confirment que les protéines végétales se suffisent à elles-mêmes. Les acides aminés se retrouvent dans les plantes (incluant les 8 acides aminés essentiels que doit contenir une bonne alimentation). « Avec un régime sain et équilibré, la complémentarité des protéines n’est pas nécessaire pour la plupart d’entre nous ». - Frances Moore Lappé, auteure de « Sans viande et sans regret ».

 

 

L'être humain est conçu pour manger de la viande

 

D’un point de vue anatomique et physiologique, l’être humain n’est pas fait pour manger de la viande, c’est plutôt un animal végétarien.

 

Les carnivores sont pourvus de longues dents acérées et pointues, de grandes canines, et de griffes pour leur permettre de déchiqueter la chair de leurs proies. Chez l’humain, les incisives sont remarquablement développées, les canines réduites et les molaires ont une large surface plate pour mastiquer les aliments. La mâchoire d’un carnivore se déplace uniquement de bas en haut, afin de déchiqueter et de mordre la viande. La mâchoire de l’humain se déplace latéralement pour broyer.

 

La salive des carnivores est acide et prévue pour la digestion des protéines animales ; elle ne contient pas de ptyaline, une enzyme qui assure la digestion des amidons. La salive des humains, au contraire, est alcaline et contient de la ptyaline pour digérer les amidons.

 

Les intestins des carnivores mesurent trois fois la longueur de leur tronc ; ils sont très courts afin que la chair soit absorbée et expulsée avant de se putréfier et de produire des toxines. Les humains possèdent des intestins douze fois la longueur de leur tronc et ils sont destinés à conserver les aliments plus longtemps afin que tous les éléments nutritifs puissent en être extraits.

 

Le foie d’un carnivore est capable d’éliminer dix à quinze fois plus d’acide urique que le foie d’un non-carnivore. Le foie d’un humain ne parvient à éliminer que de petites quantités d’acide urique, une substance produite par la viande, extrêmement toxique, pouvant perturber complètement l’organisme.

 

Contrairement aux carnivores, l’humain ne dispose pas de l’urase, une enzyme permettant de décomposer l’acide urique. L’urine des carnivores est acide, celle de l’humain est alcaline. La langue des carnivores est rugueuse, celle des humains lisse. La main de l’humain est conçue pour cueillir des fruits et des légumes et non pour arracher les entrailles de la carcasse d’un cadavre animal.

 

 

 

La viande biologique est meilleure pour la santé

 

Toute viande, bio ou pas, peut être l’hôte de bactéries, de parasites, de radiations ou de résidus de pollution. À l’abattoir, la détresse, la souffrance et la peur des animaux libèrent dans leur chair des hormones telle l’adrénaline. Leur squelette relâche des éléments venant de la pollution comme le plomb. La chair entre très vite en phase de putréfaction. Les légumes, les fruits, les céréales contiennent autant de substances contaminantes que la viande.

 

Du fait de l’accumulation ou de la bioconcentration, un phénomène qui touche la chaîne alimentaire, une substance se transmet en augmentant de plus en plus d’un organisme vivant à un autre (du végétal à l’animal, et de l’animal à l’humain). La chair animale contient donc plus de substances contaminantes que les légumes, les fruits ou les céréales. Le poulet et le poisson ont 13 fois plus de résidus de pesticides que les légumes et les céréales. Les produits laitiers, le poisson et la graisse animale accumulent facilement les organochlorés (BPC) car ceux-ci s’agglutinent de préférence aux graisses. La contamination de la viande se fait aussi par des bactéries, des virus, diverses infections, même des cancers, dont peuvent souffrir les animaux. Hormones, tranquillisants, vaccins, résidus de pollution et pesticides se retrouvent également dans la chair animale. D’autre part, la viande commence à se putréfier au moment où l’animal est abattu, ce qui n’est pas le cas pour les légumes ou les fruits, qui sont des aliments VIVANTS !

 

 

Le véganisme est une religion

 

Le véganisme n’est ni une religion, ni une secte, et ses adeptes n’ont pas besoin de faire un serment d’allégeance, une main sur le cœur et l’autre sur un paquet de tofu ! C’est plutôt un mode de vie centré sur la santé humaine, animale et planétaire.

 

Les humains ont toujours mangé de la viande

 

La consommation de la viande est certainement parmi nos pratiques les plus anciennes, mais aussi le sont l'esclavage, le meurtre et la guerre. L'ancienneté d'une pratique n'est ni une garantie de sa moralité ni une justification.

 

 

Il n'y aurait pas assez de nourriture sans les animaux

 

Un pourcentage considérable des terres arables est utilisé pour nourrir le bétail. Si on produit aujourd'hui autant d'aliments c'est pour satisfaire les besoins de millions de personnes.

 

* Un boeuf de 200 kg donne 1500 repas, et toutes les céréales qu'il va manger dans sa courte vie, donneraient 18 000 repas.

 

La réduction de la consommation de viande serait un désastre économique et contribuerait à augmenter le chômage chez les bouchers, les fermiers, etc.

 

La conversion au véganisme est une progression lente.

 

Ce raisonnement rappelle celui du ministre québécois qui, il y a quelques années, conseillait de manger plus de porc afin d’encourager sinon de sauver l’industrie porcine. Et ce, malgré l’avis unanime des médecins et des nutritionnistes qui recommandent la diminution de la consommation de cette viande ! L’armement nucléaire, les pesticides, le crack, le tabac, voilà des secteurs qui donnent du travail et participent à l’économie ! Doit-on les utiliser sous ces prétextes ? Ne vaudrait-il pas mieux investir dans des domaines pouvant accroître le bien-être de la population, et qui lui procurerait tout autant de travail ?

 

Je ne tue pas les animaux, arrêtez de me culpabiliser parce que je mange de la viande

 

C'est trop facile ! Le meurtre de millions d'animaux, chaque année, se fait à la demande des consommateurs et se finance avec leur argent. En achetant de la viande, vous êtes responsable de leur mort. Votre culpabilité est indéniable. Si vous n'achetez pas, il n'y a pas de tuerie.

 

Les animaux sont tués humainement

 

Qu'entendez-vous par "TUÉS HUMAINEMENT" ? J'ai donc le droit de tuer tant que je le fais "Humainement" ? Un meurtre reste un meurtre malgré la façon dont il a été fait.

 

Les animaux sont élevés pour cela

 

Les animaux sont des êtres vivants capables de ressentir la souffrance. Il est immoral de nous servir d'eux pour satisfaire nos envies, surtout que nous n'en avons absolument pas besoin pour notre survie. Puisque l’humain est tout à fait capable de vivre sans manger de chair animale, cette pratique devient une source de cruauté et de souffrances inutiles. Nous devons aimer les animaux pour ce qu’ils sont, des compagnons d’évolution, et non en tant que nourriture.

 

Il faut que les animaux meurent un jour ou l'autre

 

C'est la même chose pour les humains, mais cela ne donne aucune excuse pour tuer quelqu'un.

 

L'humain est un prédateur naturel

 

Si l’humain était un prédateur naturel, il chasserait sa proie à mains nues, sans fusil, ni couteau et la dévorerait en la déchiquetant et en buvant son sang bien chaud…

 

 

Les animaux sont faits pour être mangés

 

Et les noirs étaient faits pour être esclaves ? Et la femme pour être soumise ? Non ! Les animaux ne sont pas sur la terre pour finir dans votre assiette mais pour vivre leur vie tout comme vous.

 

Les animaux se mangent bien entre eux

 

Tous les animaux ne se mangent pas entre eux, il existe beaucoup d'espèces végétaliennes. Et puis, en quoi cela justifierait-il le fait de les manger ? Devons-nous nous comporter comme certaines bêtes sauvages qui tuent d'autres animaux plus faibles qu'elles pour se nourrir ? Nous n'avons donc pas évolués et sommes restés des animaux sauvages ? Non ! L'homme n'a pas besoin de tuer pour manger.

 

Il est évident que les humains mangent de la viande

 

La physiologie humaine, comme celle de nos parents plus proches, les grands singes, est végétarienne par dessein. La structure des dents, des intestins, la longueur du système digestif ... sont tous typiquement végétariens. Les premiers hommes se sont servis de leurs cerveaux pour développer des outils avec lesquels ils ont tué des animaux pour consommer leur chair. Mais l'homme est devenu omnivore simplement par habitude.

 

 

Vous n'allez pas comparer un humain avec un animal ?

 

Pourquoi faut-il que vous fassiez constamment des comparaisons ? L'homme a toujours comparé afin de justifier l'abomination de ses actes. "Tu es inférieur à moi alors cela me donne le droit d'abuser de toi." "Oseriez-vous prétendre qu'un noir est égal à l'individu de race blanche ? Disaient des hommes pendant la période esclavagiste." " Hitler, quant à lui, disait que les juifs était une race inférieure." " Et la femme ! Pendant très longtemps et encore dans certains pays a été jugée comme n'étant pas l'égal de l'homme et n'avait donc pas les mêmes droits." Arrêtez vos comparaisons ! Chaque être vivant, quelques soient ses différences, a le droit à la vie.

 

Mais si on devenait tous véganes, on serait "infesté" de bétail ! Et qu'arriverait-il aux animaux de ferme ?

 

Les animaux sont élevés en si grand nombre, seulement parce que c'est profitable. Au fur et à mesure que le végétalisme s'accroît la demande de la viande diminue tout autant et les animaux d'élevage diminueront en proportion. Ceux qui resteront seront indubitablement traités avec soin par une société qui aura mis la compassion avant le goût et le profit.

 

Le véganisme est difficile socialement

 

Le véganisme est encore regardé avec méfiance par la majorité des gens, comme l'a été avant lui le végétarisme, bien accepté aujourd'hui. Ce fait changera lorsque le végétalisme progressera, et plutôt qu'une excuse pour la complaisance, c'est une raison en soi de faire ce que l'on peut maintenant. Les priorités sont claires, aucun animal ne doit souffrir ou mourir pour vous éviter un peu d'incommodité sociale. N'importe qu'elle vie vaut plus que cela.

 

Vous n'avez rien de mieux à faire

 

Nous essayons d'informer les gens afin qu'ils prennent conscience que chaque être vivant, malgré ses différences, a le droit d'exister. Et vous, vous faites quoi de bien en ce moment ?

 

 

Vous êtes intolérant

 

Comment peut-on traiter d'intolérant ceux qui luttent pour libérer des êtres vivants opprimés, torturés et tués ? Ceux qui essaient de faire prendre conscience aux gens que le steak qu'ils consomment provient du cadavre d'un animal qui souffre et qui saigne tout comme un enfant ? Est-ce être intolérant que d'essayer d'empêcher quelqu'un de cautionner ou de commettre un crime ? Tout comme, est-ce intolérant que d'avoir lutté pour obtenir l'abolition de l'esclavage ? Est-ce également être intolérant que de militer pour les droits de la femme, que de lutter contre la pédophilie, la maltraitance des enfants ?

 

Les véganes s'occupent plus des animaux que de la souffrance des humains

 

Les végétaliens se sentent concernés par tous les êtres vivants de cette planète, car nous sommes tous - humains, animaux, nature - interconnectés et donc solidaires. Beaucoup de souffrance humaine est directement reliée à la consommation de produits dérivés des animaux, comme les maladies cardio-vasculaires, certains cancers, la pollution, le gaspillage de l’énergie et des ressources naturelles telles que l’eau et les céréales, le déboisement, l’érosion des terres de surface, la famine. Nous pourrions nourrir convenablement tous les affamés de notre planète si nous ne donnions pas tant de place au bétail.

 

  • 1,3 milliards d’humains pourraient être nourris avec les céréales et les fèves de soja utilisées pour engraisser le bétail des États-Unis.
  • 80 % du maïs et 95 % de la production totale d’avoine, aux États-Unis, vont au bétail.
  • Un âcre de surface de terre cultivable produit 70 kg de bœuf ou 10 000 kg de pommes de terre.
  • La quantité d’eau requise pour produire 454 g de fève de soja : 827 litres. 454 g de bœuf : 9,326 litres.
  • Selon le «World Watch Institute », si toute la population du monde adoptait une alimentation semblable à celle des Nord-Américains, toutes les ressources pétrolières planétaires seraient épuisées en l’espace de 13 ans.

 

Les plantes ressentent aussi des émotions et, les tuer pour les manger, est aussi cruel que tuer des animaux

 

Il est vrai que l’humain doit détruire certaines formes de vie afin de survivre. Cependant, nous infligeons moins de souffrance en mangeant une carotte qu’une vache. Le niveau de conscience de l’un et de l’autre est différent… L’animal, comparé à la plante, possède un système nerveux très complexe qui lui fait ressentir de grandes douleurs émotives et physiques. Contrairement à la plante, l’animal démontre des émotions, comme la joie, la peur, l’amour. Il tentera de s’échapper afin de conserver sa vie, et quand il est blessé ou malade, il peut pleurer ou hurler. La carotte, quant à elle, n’a pas ces facultés émotionnelles, et si jamais nous entendions ses cris, lors d’une récolte au jardin, cela voudra dire que nous serons prêts à nous nourrir exclusivement d’énergie et de lumière ! Et même si les plantes étaient aptes à ressentir des émotions, l’alimentation végétarienne réduit leur souffrance globale, puisque le végétalien ne consomme pas en plus, les végétaux ingérés par les animaux. Effectivement, le carnivore en consomme doublement (ses légumes d’accompagnement ou autres, plus ceux digérés par le bétail) : il faut donner au bétail 32,5 kg de céréales et de soja pour produire 2,2 kg de viande…

 

Produits laitiers

Il est bien naturel que les humains boivent du lait

 

Les êtres humains sont les seuls animaux sur terre qui boivent le lait d'une autre espèce. On a survécu pendant des centaines de milliers d'années sans. De plus, il est estimé que les deux tiers de la population mondiale ne peuvent pas le digérer. Il est absolument pas naturel de boire du lait animal, nous n'en avons pas besoin et donc ne pouvons justifier la souffrance et la mort que nous causons en l'obtenant.

 

Le lait est bon pour la santé

 

Le lait contient un sucre, le lactose, que de nombreux humains ne supportent pas car ils ont pour la plupart une déficience en enzyme lactase nécessaire pour la digestion du lactose. Cette carence naturelle, si l'on boit du lait, peut entraîner des diarrhées, des flatulences, des douleurs abdominales, des dérèglements intestinaux, du diabète... L'intolérance au lait est l'allergie alimentaire la plus commune. De plus, les produits laitiers sont pour la moitié des graisses saturées, qui sont un facteur à haut risque dans les maladies cardiaques.

 

Le véganisme peut provoquer une carence en calcium et conduire à l'ostéoporose

 

Voilà un mythe qui s’avère totalement non fondé, à la lumière de ces millions d’enfants et de femmes asiatiques qui ne boivent pas de lait, mais qui ont un très bon squelette et des dents en santé. Pour Jean-Paul Curtray, nutrithérapeute, l'explication est simple : les graisses et le phosphore présents dans le lait perturbent un peu l'absorption du calcium par les os. En outre, l'excès de calcium serait néfaste pour ces derniers. De nombreuses études semblent démontrer que l'exercice physique régulier aide à prévenir la dégénérescence osseuse.

 

On croit à tort que le fait de consommer du calcium protège contre l'ostéoporose, une déminéralisation des os. En Amérique du Nord, les nutritionnistes conseillent de prendre un minimum de 800 mg de calcium par jour, le plus souvent sous forme de produits laitiers.

 

Pourtant :

  • les femmes japonaises consomment en moyenne 300 mg de calcium par jour et souffrent rarement d'ostéoporose;
  • les femmes bantous, avec 200 à 300 mg de calcium par jour, ont le taux le plus bas d'ostéoporose au monde;
  • des études effectuées sur des prisonniers péruviens démontrent que 200 à 300 mg de calcium par jour suffisent pour maintenir en équilibre leur métabolisme; en Amérique du Nord, on ingère en moyenne entre 841 et 1,345 mg de calcium par jour. L'ostéoporose y est un problème de santé majeur...
  • les Inuits, avec 1,000 à 2,000 mg de calcium par jour, développent l'ostéoporose très jeune.

 

L'ostéoporose n'est pas due à un apport insuffisant de calcium dans l'alimentation mais, à divers facteurs qui empêchent son assimilation ou qui facilite son rejet. Un des facteurs importants demeure la surconsommation de protéines animales. En effet, plus on mange de viande, plus grand est le rejet de calcium. Une alimentation riche en protéines animales augmente la quantité d'acide dans le corps. Les os tentent alors de se protéger en évacuant du calcium. Notre organisme devrait normalement réabsorber le calcium, mais la protéine animale inhibe aussi le fonctionnement des parathyroïdes, dont une des principales fonctions est d'ordonner cette reprise du minéral. Notre organisme élimine donc le calcium, ce qui cause une perte osseuse.

 

L'assimilation du calcium par notre organisme dépend de la quantité de phosphore présente dans l'alimentation. Le rapport calcium/phosphore est très important, car, plus ce rapport est déséquilibré, plus grande est la perte osseuse. On estime que le ratio calcium/phosphore doit être de 1 pour 1. Voici les aliments où le calcium est le moins assimilable, en raison de ce déséquilibre calcium/phosphore : la viande rouge (1 partie de calcium pour 30 parties de phosphore), le foie, le poulet, le porc, le fromage, l'oeuf. Du phosphore non assimilable se retrouve dans les boissons gazeuses et la poudre à pâte. À cause de leur ratio calcium/phosphore plus élevé et équilibré, le calcium des fruits et des légumes est plus facilement utilisé par l'organisme. La laitue, par exemple, ne renferme pas beaucoup de calcium, mais ce minéral est plus facilement absorbé, car son ratio calcium/phosphore est relativement élevé, i.e. 23 fois plus que celui du boeuf ou du porc.

 

On croit généralement que le lait est une bonne source de calcium, mais, il contient aussi beaucoup de résidus de pesticides, d’hormones, de vaccins, et il peut être contaminé par des bactéries de même qu’être très allergène. Voici les sources végétales de calcium : le chou, la feuille de navet, la feuille de betterave, la feuille de pissenlit, la feuille de moutarde, l'épinard, le céleri, le haricot vert, le tofu, les algues, le cantaloup, la lentille, le chou-fleur, la mélasse, la graine de sésame, la graine de tournesol, l’amande.

 

Pour plus d'information concernant le calcium cliquez ici.

 

 

On n'utilise que le lait dont le veau n'a pas besoin

 

Ce point de vue est naïf. Les vues idylliques des fermes font partie d'un lointain passé. La vache laitière moderne perd son veau lorsqu'il n'a que un à trois jours.

 

Qu'arrive-t-il aux veaux ?

 

Les veaux les moins sains sont tués quelques jours après leur naissance et convertis en aliment pour animaux et présure pour la fabrication du fromage. Quelques-unes des femelles deviendront des remplaçantes pour le bétail laitier.

 

D'autres veaux âgés de 1 à 2 semaines sont vendus sur les marchés aux bétails, destinés à être élevés pour la production du boeuf.

 

Et puis, il y a ceux pour la production de veaux, gardés dans des cages dans lesquels ils ne peuvent même pas se retourner, auxquels on ne donne pas de litière de peur qu'ils la mangent. Ils ne reçoivent que des liquides dépourvus de fer et de fibre pour que leur chair devienne pâle et anémique. Lorsqu'ils atteignent l'âge de 3 à 5 mois, ils sont abattus.

 

L'industrie laitière ne nuit pas aux vaches

 

Dès l'âge de 2 ans, la vache laitière moderne passe 9 mois par an en gestation. On lui prend son veau environ trois jours après la naissance, ce qui leur cause beaucoup de détresse.

 

On trait ensuite la vache en lui prenant 10 fois la quantité de lait que son veau lui aurait pris. Rien de surprenant qu'un grand nombre d'entre elles souffrent de la mastite (l'inflammation douloureuse des mamelles). Pour faire accroître leur production de lait, les vaches sont nourries avec des hautes concentrations en protéines. A l'âge de 5 ans, épuisée, on la tue. Son espérance de vie naturelle aurait été à peu près de 20 ans.

 

Oeufs

Les oeufs seraient gaspillés si nous ne les mangions pas

 

Si les poules n'étaient pas manipulées par les humains pour obtenir une grande production d'oeufs, il n'y aurait pas de gaspillage. Les poules sauvages ne pondent que rarement des oeufs non fécondés.

 

Les oeufs sont bons pour la santé

 

Les oeufs sont en effet nutritifs, mais ils peuvent toutefois véhiculer la salmonelle et sont quelquefois la source de beaucoup d'allergies et d'excès de cholestérol... Avec une alimentation végétalienne, on peut obtenir tous les éléments nutritifs qui nous sont nécessaires pour nous maintenir en parfaite santé. Nous ne pouvons donc pas justifier la cruauté énorme impliquée par la production des oeufs.

 

Mais les poules ne pondraient pas si elles n'étaient pas heureuses

 

A l'état sauvage, la poule "heureuse" se fait un nid et pond six oeufs en six jours. Dans les élevages, on stimule les poules pour qu'elles pondent. Leurs ovaires se contrôlent par la lumière qui est soigneusement surveillée et contrôlée pour mieux simuler l'été continuel. Ainsi, résulte une forte production des poules modernes. Les conditions dans les élevages de poules sont épouvantables. Cinq poules, chacune avec une envergure de 81 cm sont dans une cage de 50 cm de large. Elles ne peuvent jamais se percher, se baigner dans la poussière, ni se nicher. Le manque d'exercice physique entraîne de nombreux problèmes de santé. La plupart deviennent psychotiques. Non ! Les poules ne sont pas heureuses dans de telles conditions de vie mais cependant, elles continuent à pondre.

 

Poisson

Le poulet, le poisson ou les fruits de mer sont meilleurs pour la santé comparativement au boeuf

 

Bœuf, porc, poulet ou poisson contiennent la même proportion de cholestérol, malgré qu’on retrouve moins de gras saturé dans le poulet ou le poisson. Des études révèlent que ceux qui remplacent le bœuf ou le porc par le poisson ou le poulet ne montrent aucune diminution de leur taux de cholestérol.

 

Le poulet est une source importante de contamination à la salmonelle. Le foie des poulets et des dindes contiennent un taux très élevé de cadmium, un métal toxique et cancérigène.

 

Des résidus de pollution se retrouvent autant dans le poisson, sinon plus, que dans tout autre animal d’élevage, en partie à cause de la très longue chaîne alimentaire, ce qui augmente sa bioconcentration en produits toxiques. On estime que le poisson emmagasine dans son organisme jusqu’à 100,000 fois les résidus de pollution qui contaminent les eaux dans lesquelles il nage.

 

Le poisson est très fortement putrescible. Après son ingestion, la hausse de l’excrétion urique est immédiate et persiste plusieurs jours ; l’acide urique accumulé s’élimine difficilement et elle prédispose à l’apparition de calculs qui se localisent dans les reins, la vessie, les articulations. Le poisson, les crustacés et les mollusques peuvent causer des allergies graves, souvent de type urticaire.

 

Ces substances contaminantes telles que les métaux lourds (mercure, cuivre, zinc, arsenic, cadmium), les dioxines, les furanes, le BPC et les pesticides (Mirex, DDT) sont tous considérés comme cancérigènes et lorsqu’ils s’accumulent dans l’organisme, ils peuvent affecter le fœtus et se retrouver dans le lait maternel. L’arsenic par exemple, qui provient de l’industrie des colorants, du verre, de l’empaillage des animaux, de l’agriculture et qui se retrouve dans la fumée de cigarette, affecte la peau, le système nerveux, vasculaire, le foie et le pancréas. Sur la Basse Côte-Nord, les pêcheurs qui consomment les mêmes produits de la mer qu’ailleurs en province (exception faite des oiseaux de mer, des foies et des viscères d’animaux marins) ont sept fois plus de BPC dans le sang que la moyenne des Nord-Américains.

 

La contamination environnementale touche aussi les crustacés (le homard et le crabe), ainsi que les mollusques (moules, pétoncles, huîtres) qui contiennent des concentrations très élevées de cadmium et d’arsenic. Le mercure se retrouve dans tous les poissons mais particulièrement dans le thon, le requin et l’espadon. En mangeant du poisson, on tue aussi une multitude d’animaux marins attrapés dans les filets des pêcheurs. En 30 ans, la pêche au thon a massacré plus de 7 millions de dauphins. Des milliers de baleines et d’oiseaux de mer ont aussi été exterminés par l’industrie de la pêche.

 

 

Les poissons ne ressentent pas la douleur

 

Les poissons ont un système nerveux complexe et tous les organes sensoriels nécessaires pour la sensation de la douleur. C'est donc logique de supposer que les poissons, comme d'autres vertébrés, sont capables de souffrir.

 

*Quelques données concernant la pêche : Les poissons meurent de choc, d'asphyxie, d'écrasement sous le poids de la pêche et de congélation sur la couche de glace. Beaucoup d'entre eux peuvent être encore en vie lorsqu'ils sont vidés. D'autres sont tués en les couvrant de sel (une mort qui prendra 2 heures pour certaines espèces), ou hachés en petits morceaux.

Les poissons de fermes sont saignés avec ou sans les étourdir. Sans oublier ceux qui sont affamés 3 à 6 jours avant d'être attrapés et qui sont emballés dans la glace directement de la sortie de l'eau pour le transport jusqu'aux étalages (une mort qui prendra 14 minutes).

 

Divertissement

La corrida est une tradition

 

Il fut une époque ou des hommes étaient jetés aux lions, ou l'on applaudissait lors de combats de gladiateurs, ou des femmes que l'on disait des sorcières étaient brûlées sur un bûcher, ou l'on exécutait des gens publiquement... Il faut abandonner les traditions barbares afin que la société progresse.

 

Cirques avec animaux - Rodéos - Courses - Delphinariums - Zoos - Il n'y a pas de mal à ce qu'on utilise les animaux pour le divertissement

 

Les animaux pour le divertissement sont exploités pour ce qu’ils rapportent, au détriment du bien-être animal, sinon ils ne se retrouveraient pas dans ses «prisons». Ils sont tenus en captivité et contraints à vivre dans des espaces restreints. Les animaux ressentent aussi la douleur, la peur et la solitude et ils souffrent de cet isolement ainsi que de ce retrait de la nature.

 

Les delphinariums renvoient l’image d’un dauphin joueur, docile et prompt à nous divertir. Mais derrière cette façade se cache une réalité plus triste : celle d’animaux intelligents asservis par la nourriture et souffrant de la captivité.

 

La captivité est incompatible avec la satisfaction des besoins naturels du dauphin. Dans l’océan, il chasse et peut parcourir des centaines de kilomètres par jour. Dans les delphinariums, il mange du poisson mort et tourne en rond dans son bassin. Son dressage et ses conditions de vie finissent par le détruire ; le dauphin captif devient fou, se livrant à l’inceste, à l’automutilation, à des comportements contre-nature.

 

 

Les cirques avec animaux éblouissent les spectateurs parce que ces derniers croient être témoins d’une complicité absolument remarquable entre l'animal et le dompteur.

 

Les animaux ne sont pas faits pour sauter, lever une patte, traverser des cerceaux de feux. Ils ne sont pas faits pour supporter un dressage contre leur nature. La violence est donc utilisée pour obtenir un résultat digne d’un spectacle! Pour en venir à leur fin les 2 seuls moyens utilisés sont les coups et la privation de nourriture. Les animaux sont frappés, brûlés, piqués, privés d’eau et de nourriture et tout cela pour leur apprendre à faire des trucs et épater les spectateurs qui encouragent cette pratique en achetant des billets pour participer aux spectacles.

 

Les rodéos ne fonctionnent que par l'application de la violence! Les animaux souffrent de blessures, de douleurs, de tension et d'angoisse. L'acheminement fréquent provoque en eux une grande angoisse. Plusieurs techniques et dispositifs provocant de la douleur physique sont utilisés pour faire ruer l'animal.

L'épreuve au lasso est très éprouvante pour la bête stressée, affolée, terrorisée qui court jusqu'à 40 km/hre et est subitement freinée dans sa course par une corde raide qui lui sert le cou, puis est renversée sans ménagement et finalement ligotée par les pattes et cette pratique cruelle peut causer des blessures au cou et la mort par étranglement.

 

Zoos : Besoins vitaux non satisfaits

Malgré la volonté de bien faire, il est des besoins vitaux qui ne peuvent être satisfaits à l’intérieur d’un zoo. Si ces animaux peuvent compter sur une bonne et suffisante alimentation, celle-ci ne sera pas la même que celle qu’ils trouvent dans la nature. Si dans la plupart des cas, on tend à reproduire au mieux le cadre de vie de l’espèce, le climat, la faune et la flore, et surtout l’espace dévolu à l’animal ne seront jamais ceux de son environnement natal. L’animal, par exemple, ne peut parcourir de longues distances à la recherche de ses congénères, de sa nourriture ou d’un peu d’ombre, activité qui participe à sa bonne santé physique et à son bien-être.

 

Détenir des animaux dans des zoos, ménageries ou autres lieux d’observation, n’est pas la solution pour les protéger des dangers et de la menace de disparition. Non respectueuse de la nature des animaux, la captivité est une source de souffrances incontestable.

 

La capture et le transport de l’animal sont une épreuve pour ces êtres peu habitués au contact avec l’humain. Ils provoquent un stress énorme. Enfermés, nombre d’animaux développent des pathologies, adoptant des comportements anormaux comme l’arrachage systématique de poils, les va-et-vient continus dans la cage ou l’enclos, etc., ou inadaptés telles certaines femelles avec leur petit. Ces souffrances sont également avérées pour les animaux nés en captivité, l’animal captif conservant ses instincts, ses comportements innés.

 

 

Quel animal choisirait de vivre en captivité toute sa vie? Si vous aimez vraiment les animaux, n'encouragez pas l'exploitation animale pour le divertissement et pour la consommation.

 

Pour plus d'information sur les :

 

(Sources: AHIMSA, OneVoice et Répliques aux spécistes)

 

La meilleure solution pour mettre un terme à toute exploitation animale c'est de l'abolir, donc de devenir végane! Cessons d'être spécistes.

 

Vegan Starter Kit (anglais) >>

 

Liens et vidéos

Certains ingrédients et additifs indésirables

  • Fromages sans présure - Il existe trois types d’agents de coagulation utilisés dans la fabrication du fromage : La présure animale, la présure d’origine microbienne et on peut également utiliser des plantes pour faire cailler le lait.
  • Additifs - Beaucoup d’additifs sont extraits de cadavres d’animaux ou de produits d’origine animale. Méfiez-vous de tous les ajouts de vitamines dont il n’est pas spécifié l’origine.

 

 

Vidéo du genre ''Les gags Juste pour rire'' démontrant à quel point les gens sont dans la "fuite" totale quand à leur consommation de viande. Aucune traduction requise.

 

''Waking Up'' est un court métrage pour diffuser le message concernant: l'environnement, l'équité, la cruauté animale, le réchauffement de la planète, les changements climatiques, la pauvreté, la pollution, la déforestation, l'abus d'enfants, l'industrie du cuir, le gaspillage, la terre Gaia, des alternatives, faire une différence. Pas de dialogue, universel, accessible à tous.

 

 

Conscious Eating Conference 2013 : Melanie Joy

 

 

Arte Thema - Doit-on encore manger de la viande (vidéo) »

 

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